LYNRED et Saint Gobain Sekurit participent à la création du véhicule de demain

LYNRED et Saint Gobain Sekurit participent à la création du véhicule de demain

LYNRED et Saint Gobain Sekurit ont créé la surprise au salon AutoSens qui s’est tenu du 19 au 21 septembre à Bruxelles en présentant, pour la première fois, un pare-brise intégrant à la fois une caméra visible et une caméra thermique.

Ce dispositif supplémentaire de sécurité permet de discerner les piétons la nuit et d’actionner automatiquement le système de freinage d’urgence du véhicule grâce à un algorithme de détection des piétons qui permet de les repérer jusqu’à une distance de 140 mètres même par mauvais temps.

Sébastien Tinnes, responsable marketing pour le marché automobile chez LYNRED revient sur les temps forts de ce projet de presque quatre ans : LYNRED conçoit et commercialise une gamme de détecteurs d’imagerie thermique depuis plus de 35 ans pour des marchés aussi différents que l’aérospatial, la défense ou les loisirs. Cependant, s’adresser au marché automobile nécessitait de résoudre le défi d’inventer une solution qui permette de traverser le verre partiellement opaque au spectre infrarouge. C’est en réunissant les expertises des sociétés LYNRED et Saint Gobain Sekurit qu’une zone centrale supérieure du pare-brise transparente aux infrarouges a été créée ; rendant ainsi possible le positionnement des caméras à ce niveau.

D’autre part, grâce à un processus de fabrication parfaitement maitrisé, LYNRED s'est efforcé de réduire le coût de ses capteurs infrarouges afin d'équiper des caméras à moins de 100 euros, ce qui est un coût acceptable pour l'industrie automobile.

Enfin, pour les besoins de ce démonstrateur, LYNRED a créé et expérimenté un algorithme de détection des piétons basé sur un réseau de neurones classiques entrainé à partir d’images dans le spectre visible et ré-entrainé avec 5000 images thermiques.

Même s’il ne s’agit, pour l’heure, que d’un prototype visant à démontrer la faisabilité technique, selon l’adoption règlementaire de cette innovation technologique, la commercialisation pourrait intervenir entre 2026 et 2028.

Nous vous invitons à découvrir les deux articles parus dans la presse :

  • Lien vers l’article de l’Usine Nouvelle (soumis à abonnement)
  • Lien vers l’article des Echos (soumis à abonnement)

 

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