Révolution numérique : comment les experts en IR s’engagent dans l’industrie 4.0

Révolution numérique : comment les experts en IR s’engagent dans l’industrie 4.0

novembre 18, 2021 . 4min read

L’infrarouge est une technologie de pointe qui adresse aujourd’hui beaucoup de marchés pour des applications toujours plus diverses. Le nombre d’acteurs présents sur le marché des technologies de l’infrarouge a d’ailleurs presque doublé depuis les cinq dernières années. Ainsi, les experts de cette technologie IR sont de plus en plus sollicités. Ils savent que pour continuer de délivrer des produits et services adaptés aux besoins, ils doivent s’inscrire dans une démarche d’innovation permanente et de transformation numérique, des leviers indispensables à l’excellence opérationnelle attendus dans ce secteur.

Cette démarche doit consister à concilier l’amélioration des performances industrielles de l’entreprise, des conditions de travail de ses collaborateurs et de la satisfaction de ses clients. Cette transformation numérique s’inscrit donc dans un projet d’entreprise global.

Alors comment aujourd’hui les experts de l’IR s’engagent-ils dans l’industrie 4.0 et qu’est-ce que cela leur apporte-t-il ?

Nous vous proposons ici un état de l’art des éléments qui concourent à la mise en oeuvre de la révolution numérique au sein d’une entreprise, ponctué de quelques explications sur la manière dont le leader français de la production de capteurs thermiques et infrarouges s’est engagé pleinement dans cette révolution.

 

Un engagement fort porté en interne

Le projet de s’engager dans l’industrie 4.0 vient généralement de la nécessité pour une entreprise de maintenir sa compétitivité. Cette démarche s’inscrit dans une ambition à long terme,  stratégique pour l’entreprise. Elle doit être soutenue par une équipe identifiée, dont le rôle, les objectifs et les initiatives sont clairs. C’est à cette condition que les porteurs de projets pourront initier des expérimentations, obtenir des premiers résultats pour ensuite se lancer activement dans ces nouveaux process numériques.

Mais l’industrie 4.0, c’est également adopter une vision de l’entreprise qui place l’humain au cœur de son développement. L’objectif est bien l’optimisation des conditions de travail des collaborateurs et non leur remplacement. L’enjeu est donc de trouver des outils numériques capables de les assister, de faciliter leur travail et de le rendre plus efficaces.

Chez LYNRED, l’expert français de la fabrication de capteurs infrarouges, le déploiement de cette transition numérique a été rendu possible grâce à la création d’un comité de projet représenté par la majorité des Directions de l’entreprise.  Ce projet participatif a pour objectif de partager les idées de chaque collaborateur, les étudier, les tester et les exploiter. Ainsi, chaque direction participe à la démarche d’innovation et apporte sa propre vision des besoins clients (internes et externes) afin de proposer des solutions concrètes, utiles et pérennes.

Cette mobilisation active et cette implication des collaborateurs a permis de pousser la démarche auprès du comité de direction et de le convaincre de ses bienfaits.

 

Vision à long terme et amélioration continue

S’engager dans l’industrie 4.0, c’est avoir une vision à long terme de son écosystème, des usages et des besoins des clients. L’entreprise s’engage dans une démarche d’amélioration continue pour proposer de nouvelles solutions qui apporteront des bénéfices mais également des investissements importants. Il est donc primordial de s’assurer que les besoins sont réels, que le projet est réaliste et que l’entreprise dispose des outils, des conditions et/ou des partenaires pour faire aboutir le projet.

Dans l’industrie 4.0 on parle de POC (preuve de concept) pour valider un projet numérique, mais pour LYNRED, il s’agit plutôt d’un POV (preuve de valeur). Pour le spécialiste français de l’infrarouge, il s’agit de faire la démonstration de l’intérêt économique et de l’intérêt pour le travail des collaborateurs avant de déployer le projet. Des objectifs cibles et des indicateurs de réussite sont ainsi mis en place en amont du projet afin de valider la pérennité des innovations et leur viabilité économique.

 

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L’exploitation des technologies numériques émergentes

S’engager dans l’industrie 4.0 signifie également exploiter et adapter les technologies émergentes à ses propres outils de production. Parmi, ces technologies émergentes se trouve l’intelligence artificielle (IA), qui permet de « donner la parole » à des machines-outils, de les faire communiquer entre elles afin qu’elles optimisent le fonctionnement et la qualité de la production.

L’IA favorise également l’aide à la décision pour les collaborateurs en leur permettant d’évaluer plus rapidement et de manière plus claire, une situation. Enfin, elle améliore les rendements de production en gagnant du temps et en garantissant des processus de production plus fiables.

La réalité augmentée est également une technologie émergente pilier de l’industrie 4.0. Elle permet par exemple, de faire apparaître une machine virtuelle, et même toute une chaîne de production, dans une pièce vide. Ainsi, l’usine virtuelle rend possible le déploiement d’unités de production et des tests avant même qu’elles n’existent. Pour les experts en infrarouge qui travaillent en salles blanches, la réalité augmentée pourrait devenir indispensable pour tester l’intervention à distance de dépanneurs des outils spécifiques à cette industrie. Gain de temps et économie, voici ce que promet l’utilisation de la réalité augmentée dans l’industrie 4.0.

Enfin, l’impression 3D est aussi une technologie à laquelle l’industrie 4.0 s’intéresse particulièrement, notamment pour la conception de maquettes de produits à montrer aux clients ou encore, la fabrication de pièces temporaires de maintenance.

La veille technologique constante, tout comme des équipements dernière génération et l’excellence industrielle,  sont des composantes de la révolution numérique : être à l’écoute du marché, rechercher l’innovation, anticiper comment de nouveaux projets numériques pourraient répondre aux besoins de votre industrie et de ses clients.

Voilà des conditions et des compétences que les experts de l’IR, comme LYNRED, ont acquises et sur lesquelles ils travaillent activement au quotidien.

 

L’obtention de labels

Dans ce contexte de révolution numérique, la labellisation est également un point important car elle permet d’apporter de la visibilité aux entreprises récompensées et d’assurer la promotion de leur démarche vers une industrie 4.0. Ainsi, elle offre une belle opportunité de démontrer les performances industrielles, opérationnelles et humaines d’une entreprise.

Parmi ces labels, le label « Vitrine Industrie du Futur » [Lien possible vers le site : https://vitrinesindustriedufutur.org/] récompense les démarches exemplaires de transformation numérique, c’est-à-dire concrètement les entreprises qui ont développé un projet novateur pour l’organisation de leur production, en plaçant l’Homme au cœur du projet. Le fabricant LYNRED a d’ailleurs reçu ce trophée, à l’issue d’un processus d’évaluation de plusieurs mois, récompensant sa démarche continue de transformation numérique, via la mise en place de projets dans l’intelligence artificielle (IA), la réalité augmentée ou l’impression 3D.

 

S’engager dans l’industrie 4.0 n’est donc pas une fin en soi mais bien une manière d’optimiser la qualité et les rendements de production d’une usine, tout en améliorant les conditions de travail des collaborateurs. Tous ces efforts autour de ces chantiers numériques, même s’ils génèrent des coûts au lancement, en terme de recherche, d’organisation et d’investissements potentiels, finissent par produire des économies conséquentes. Car la révolution numérique, même si elle reste tournée vers l’optimisation globale de l’industrie, passe essentiellement par l’amélioration de l’efficacité des collaborateurs.

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