Voir l’invisible : imageur thermique refroidi ou non refroidi

Voir l’invisible : imageur thermique refroidi ou non refroidi

décembre 12, 2019 . 5min read

L'imagerie thermique permet de détecter des défauts, de traiter des problèmes, d'apporter une assistance et de réaliser des prévisions dans différents scénarios industriels, commerciaux et militaires.

Les capteurs d’imagerie thermique utilisent le rayonnement thermique, qui n'est pas détectable par l'oeil humain, mais peut être converti en une image montrant les variations thermiques d’un objet ou d’une scène. Couvrant une partie du spectre électromagnétique, l'énergie thermique est dégagée par tous les objets dont la température est supérieure au zéro absolu. Ce rayonnement augmente avec la température.

L’imagerie thermique devient de fait l'outil idéal pour un large éventail d'applications, de la recherche avancée aux applications de défense en passant par les loisirs. Il existe aujourd'hui deux catégories de capteurs sur le marché : refroidis et non refroidis.

Les capteurs d’imagerie thermique non refroidis fonctionnent à température ambiante. A contrario, les détecteurs refroidis sont stockés dans une unité qui les maintient à une température extrêmement basse. Bien que ces systèmes refroidis par cryogénie aient une sensibilité incroyablement élevées, , ils sont plus coûteux et moins fiables que les imageurs non refroidis en raison notamment de leur système complexe de refroidissement.

Afin de savoir si vous devez opter ou non pour le refroidissement, vous devez prendre en compte votre environnement de travail et la nature de vos activités :

 

  • Systèmes refroidis

Les imageurs thermiques refroidis sont donc maintenus à une température très basse. Grâce à ce refroidissement, les capteurs thermiques ne sont pas éblouis par leurs propres émissions infrarouges. A chaque démarrage du dispositif, celui-ci doit être refroidi de nouveau.

Ces capteurs sont les plus sensibles aux petites différences de température de la scène observée et peuvent ainsi détecter d’infimes écarts entre les objets. Les imageurs refroidis sont souvent plus encombrants que les versions non refroidies, mais ils offrent une très haute qualité d'image et permettent l'utilisation d'objectifs de plus grande portée.

 

  • Systèmes non refroidis (bolométriques)

Les imageurs thermiques non refroidis sont peu encombrants et n'ont pas besoin d'être insérés dans de gros boîtiers potentiellement lourds. Ils sont donc particulièrement prisés pour des applications portables pour lesquelles la légèreté prime sur la clarté d'image.

Les détecteurs de type microbolomètre (non refroidi) sont beaucoup moins couteux que leurs homologues refroidis et permettent donc la conception d’appareils compacts aux coûts maitrisés.

La fiabilité de ces capteurs est également plus longue dans des conditions d’exploitation similaires. Dans le domaine de la surveillance notamment, les opérations de maintenance sont bien moins fréquentes sur des microbolomètres que sur des capteurs refroidis.

Les capteurs d’imagerie thermique non refroidis semblent avoir des avantages de taille face aux imageurs refroidis mais il convient de bien définir les circonstances d’utilisation pour faire le bon choix.

Ainsi, si la distance à couvrir est supérieure ou égale à 5km, un système d’imagerie thermique basé sur le refroidi peut se révéler plus économique et pertinent puisqu’une caméra non refroidie doit être équipée d’un objectif encombrant et coûteux pour augmenter sa portée.

 

En conclusion, il est nécessaire de faire appel à des experts pour vous accompagner dans le choix de votre système. L’accompagnement de votre fournisseur est un point crucial à prendre en compte pour soulever tous les points stratégiques liés à l’intégration de l’imagerie thermique dans votre projet.

 

Pour aller plus loin ru le sujet, nous vous conseillons de découvrir comment le groupe MGL à intégré des capteurs d’imagerie thermique dans son offre.

 

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