Les raisons environnementales et économiques qui rendent l’IR indispensable au marché de la détection de gaz

La détection de gaz dangereux (pour l’homme ou l’environnement) est devenue un enjeu mondial et une priorité pour les gouvernements, les entreprises et la société dans son ensemble. Des solutions efficaces sont nécessaires pour surveiller, identifier, mesurer et éliminer au maximum ces émissions nocives.

L’OGI (Optical Gas Imaging) a fait ses preuves et continue de prouver qu’elle constitue une méthode performante dans ce domaine. C’est d’ailleurs pourquoi, elle est de plus en plus utilisée dans le secteur industriel non seulement pour le respect des règles environnementales, mais aussi économiques.

En voici les raisons :

• Pourquoi l’OGI est un vrai levier pour l’environnement

Depuis la COP 21, en 2015, et l’adoption de l’Accord de Paris, des engagements de limitation des émissions de GES (gaz à effet de serre) pour les pays développés ou en développement ont été pris, faisant de la détection de gaz une priorité environnementale.

En application des classifications ICPE (Installation Classée pour la Protection de L’environnement) ou d’arrêtés préfectoraux spécifiques à certaines zones ou activités (industries de la pétrochimie, chimique, pharmaceutique, etc), les rejets atmosphériques sont réglementés. La détection et la mesure régulière des émissions est donc obligatoire et les industriels doivent mettre en place des mesures nécessaires. L’OGI apporte une solution.

En effet, l’OGI détecte particulièrement bien les gaz dangereux, comme le méthane (CH4) qui est le deuxième gaz à effet de serre d’influence humaine sur les évolutions climatiques, après le dioxyde de carbone (CO2). Son pouvoir de réchauffement étant 84 fois plus important que celui du CO2, la réduction des émissions de CH4 peut avoir un effet rapide et efficace sur le réchauffement climatique. C’est pourquoi, la réduction des émissions de CH4 a été identifiée, dans le rapport du GIEC paru en août 2021, comme un objectif clé pour réduire le réchauffement planétaire.

De la même manière, l’hexafluorure de soufre (SF6) est par aussi un gaz à effet de serre dont la durée de vie dans l’atmosphère est estimée à 3.200 ans (contre 100 ans pour le CO2). Son potentiel de réchauffement global (PRG) est 22 800 fois supérieur à celui du CO2. Il fait partie de la famille des gaz halogènes, positionnés en 4ème position dans les sources de réchauffement climatique.

Ainsi, les gouvernements participants aux conférences sur le climat depuis la COP21 continuent de faire pression sur les industries, notamment pétrolières et gazières, pour qu’elles accélèrent leurs efforts dans la réduction d’émissions de gaz dangereux en utilisant des technologies performantes et innovantes comme l’OGI.

• Les raisons économiques qui favorisent le recours à l’OGI pour la détection de gaz

Les émissions de gaz dangereux ont également une influence nocive sur la production et donc sur l’économie mondiale.

Dans le cas d’installations industrielles d’envergure, l’imagerie thermique permet l’inspection de plateformes entières. La visualisation à distance assure l’inspection des équipements inaccessibles (notamment en hauteur) ou sous tension, donc ne nécessitant pas d’immobiliser le matériel en cours d’inspection, ce qui constitue un critère économique non négligeable. L’imagerie thermique permet aussi une localisation de la fuite plus rapide et plus efficace ce qui permet de prioriser les actions à mettre en place pour stopper les émissions dangereuses et à fort impact.

Enfin, concernant les émissions de gaz naturel, une estimation mondiale publiée en avril 2015 par le Rhodium Group précise qu’environ 3% du gaz naturel produit s'échappe en émissions de méthane, en plus du gaz torché ou rejeté de façon routinière. La réduction de ces fuites à seulement 1% pour la seule moitié de la production mondiale de gaz économiserait 2,4 Milliards de mètres cubes d'émissions. La prévention des fuites de gaz a donc une valeur économique très significative sur toute la chaîne de production.

Plus récemment, selon une étude du Environmental Defense Fund (EDF), les fuites de méthane dans l'industrie du gaz naturel aux États-Unis ont été estimées à environ 2,3% de la production totale en 2018. Les taux de fuite peuvent varier considérablement en fonction des régions, des méthodes d'extraction et de la technologie utilisée dans le processus de production et de distribution.

Une étude de 2021 menée par le Global Methane Initiative a estimé que les fuites de méthane dans l'industrie du gaz naturel à l'échelle mondiale s'élevaient à environ 3,2% de la production totale. Cette étude a également souligné que des mesures efficaces de réduction des émissions de méthane peuvent être mises en place à faible coût, permettant des économies significatives à long terme.

Ainsi, les investisseurs et polices d’assurance des grandes compagnies pétrolières exigent désormais des mesures de plus en plus drastiques contre les accidents qui peuvent être dévastateurs d’un point de vue économique mais aussi d’image (décès, pollutions, ...). Les inspections périodiques, à l’aide de l’OGI, font partie de ces mesures et constituent donc un outil nécessaire aux industriels qui doivent se conformer à ces exigences pour assurer leurs financements.

Les analyses du marché de l’OGI montrent que le respect de l’environnement et les préoccupations économiques représentent des leviers forts de développement de ce marché. Ajoutons à cela, le facteur social de prévention et de prise en compte des vies humaines et nous obtenons des opportunités de marché indiscutables auxquelles l’OGI est en mesure de répondre très favorablement.

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